Debriefing de Nova, squad-coordinateur de la Global Security
Nomenclature : Squad : constitué de plusieurs groupes de combat GC : groupe de combat (constitué de 8 à 10 opérateurs) HQ / QG : dénomination du bivouac de commandement RP : roleplay GP : gameplay GS : Global Security FDS : Fédération Du Sud
L’escouade déployée sur la zone 78440 comprenait les groupes de combat : Star One, Star Two, Star Three, Star Four, Un reporter de guerre, Le squad-coordinateur et son garde du corps.
La cohésion était excellente dans les GC et présente entre les GC. Les mouvements tactiques : les GC ont été attentifs et volontaire et les déplacements simultanés et manœuvres tactiques ont été plutôt réussis. Les communications : malgré quelques difficultés, dans l’ensemble, les contacts radios ont été efficaces. Les GC me rendaient compte régulièrement et avec clarté. Cela a grandement simplifié la fluidité de la coordination. Le QG / bivouac : placé en hauteur, dans une zone qui nous protégeait suffisamment des attaques grâce au relief, tout en laissant de la place pour nous réunir, et des couverts en cas de retraite. Sa hauteur nous également assurée une liaison radio correcte.
Les points à améliorer : – Mélanger le briefing RP et GP pour l’immersion et le timing.
– Une meilleure formation des opérateurs aux postes clés.
– Assurer une meilleure communication grâce à des radios plus puissantes.
– Une optimisation du livret pour assurer une meilleure lecture de ce dernier : trop d’opérateurs négligent des éléments importants décrits dans le livret.
Les points de victoire ont volontairement été dissimulés pour favoriser le RP. Il faut bien différencier commandement et organisation.
Quand une mission d’éclairage est affectée (Éclairer : recherche de renseignements en évitant le contact avec l’adversaire) et que le groupe ne remonte pas les informations, au passage échoue à sa mission principale, la suite logique est l’immobilité et l’inaction de la totalité du Squad : les missions sont une réaction en chaîne. À noter que le vocabulaire utilisé a été défini lors de l’affectation de la mission.
Le roleplay est une constituante des événements Kaboom-Airsoft et est mal interprété par les participants. Le roleplay c’est l’immersion. Vous êtes dans un univers fictif, et vous plongez dedans pour ressentir des émotions vous propulsant hors de votre zone de confort. Le bon comportement roleplay est de suivre les ordres, d’avoir un air solennel lors d’une exécution (et donc de ne pas rire à gorge déployée), de dire «lors de mon dernier déploiement (…)» au lieu de «lors de ma dernière opé MilSim j’ai (…)». Dites «chef, mon groupe est fatigué et a besoin de repos» ou encore «mes gars ont hâte d’en découdre, envoyez nous au front» plutôt que de ne pas communiquer, de râler dans son coin ou le lendemain. Dans la même idée, «mon GC est à sec, pouvez-vous demander un parachutage de munition ?» plutôt que «j’ai pu d’billes, j’suis pas prêt».
Vous jouez le rôle de militaires, dans des factions clairement identifiées comme militaire.
Tout cela est très clairement indiqué dans le livret de l’opérateur, ceux qui viennent, en ne respectant pas les règles risque de voir leur prochaine candidature ne pas être approuvée, sans distinction ni favoritisme. Dommage s’ils ne comprennent pas. Nous nous devons d’avancer et pour ça l’implication et des valeurs communes sont indispensables.
Spéciales dédicaces :
Star One qui se perd hors terrain lors d’une mission capitale. À ce demander si le radio référent du groupe à le sens de l’orientation.
Star Two qui conteste la plupart des instructions et qui ne reviendra que beaucoup trop tard de sa mission d’éclairage du HQ adverse, faisant manquer un assaut massif GS sur ce dernier.
Star Three qui prend le HQ comme une cour de récré et qui prend tout son temps lors des déploiements missions.
Star Four pour le nombre d’opérateurs n’ayant pas lu le livret.
Micka, notre reporter, qui n’arrive pas à faire décoller son drone lors des missions.
Les médailles :
Star One pour son volontariat, les performances de son medic.
Star Two, les frageurs du squad, qui ont sorti les GC FDS à la pelle même si ce n’était pas l’objectif.
Star Three qui malgré que ce soit leur première OP MilSim, s’est révélé un élément de valeur, suivant les instructions sans rechigner, tout en se montrant plutôt RP.
Star Four, qui est LE groupe du game GS. Son coordinateur, Kirsov, a été un soutien, son comportement exemplaire, il a toujours cherché à rendre compte, en passant par le portable quand les radios ne passaient pas.
Micka pour l’immersion et le dynamisme qu’il a insufflé de part ses mini-interviews et son comportement.
Pour ma part, j’ai passé une bonne journée riche en émotions, avec des équipes pro-actives. L’ensemble est positif.
Nova out
RetEx de Cornelius, squad-coordinateur FDS
Problème : L’absence de communication passé 300 mètres entre mes groupes de combat et moi. La faute au relief accidenté du terrain, il a considérablement contrarié le bon déroulement de l’OP. Aucune radio ne passait, y compris notre Motorola GP340. Solutions : 2 radios 10 watts viennent d’être commandées. Des relais radio vont être testés. Ils permettront d’étendre la zone des comm. L’objectif est de parvenir à avoir des comm effectives sur la totalité du terrain. La seule limitation est le budget.
Problème : Le placement hors zone de combat du camp de base FDS, suite à une erreur de navigation. Solutions : Le recours systématique au GPS. Chaque opérateur radio aura aussi une appli sur son smart phone qui informera son QG de sa localisation en temps réel.
Problème : Les longues recherches pour trouver l’adversaire. Solution : Les opérateurs radio auront une appli «détecteur d’ennemi». Le groupe sera alerté s’il se situe à moins de 150 mètres d’un groupe adverse.
Les problèmes de communication, via smart phones, entre les autorités du jeu pour la synchronisation des missions. Solution : Installation des camps dans des zones suffisamment couvertes par le réseau.
Les malentendus dans les ordres de mission. En effet, ce n’était pas la première fois que les ordres n’étaient pas correctement interprétés. Solutions : Avant la mission montrer des photos des items, les opérateurs demandant aussi confirmation en envoyant une photo de l’item trouvé.
Problème : Les actions players/fraggers qui viennent malgré les avertissements répétés sur le caractère MilSim de l’OP. Ils s’attendent à tirer plus de billes, bâclent les règles de soins, ne respectent pas les quotas de pertes, pensent que la topographie c’est bien mais des repères tous les 50 mètres c’est mieux, prennent des libertés avec la hiérarchie, etc. Solution: Badass Workshop (entraînements/coach/missions) pour éviter les déceptions. Kaboom va revenir à un jeu plus qualitatif au détriment s’il le faut de la quantité, le coût risque d’être plus élevé afin de compenser le manque d’opérateurs.
Problème : La cohésion au sein des groupes étaient forte, par contre certains groupes ne souhaitaient pas ou n’avaient l’habitude d’agir de concert avec les autres groupes. Solution : Badass Workshop.
Le décalage entre les joueurs désirant du roleplay et ceux n’en voulant pas. Ainsi que la différence entre les joueurs qui réclame du roleplay et leur absence totale d’implication. Il se trouve que le roleplay donne un caractère plus intense à la situation que vivent les opérateurs. Alors plutôt que de baisser le niveau pour aller dans le sens de la facilité, nous allons au contraire encourager les joueurs à faire un effort. C’est dans leur intérêt ludique.
Le laxisme de certains coordinateurs, qui rappelons-le sont responsables de leurs opérateurs, sur le respect des règles du jeu (transport des blessés en courant, cumul des rôles de radio et médic, non respect des quotas de pertes, soins express, etc.). Solution : Les opérateurs témoins ou victimes de ces manquements doivent prévenir au plus vite (pas à la fin de l’OP) autorité du jeu.
Mise en route laborieuse. Solution : les groupes prêts rapidement n’attendront plus les autres.
Le terrain d’AMA FRANCE a un gros potentiel, celui des groupes a besoin d’être développé si l’on veut des OP de qualité. Les coordinateurs pourront pleinement se concentrer sur leurs missions grâce à des radiocommunications effectives. Fort de cette expérience et comme d’habitude, Kaboom va prendre les mesures nécessaires afin que la prochaine OP se passe dans des conditions toujours meilleures.