OP STORM PARADOX

Dimanche 25 mars 2018, Kaboom organise une OP MilSim sur le terrain de AMA France, qui met à disposition des zones de jeu supplémentaires pour l’occasion. La zone de combat s’étendra sur 50 hectares !
Le style de jeu s’annonce clairement plus badass avec des factions placées sous le commandement de squad coordinateurs, un théâtre des opérations étendu, des missions de reco, de sabotage, de raid, d’embuscade. Les munitions seront distribuées avec parcimonie afin d’encore augmenter le réalisme et la difficulté. Un 4X4, des explosions, du CQB seront également de la partie.

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FICHES PRE-OP

 

Compte-rendu de l’OP STORM PARADOX

Peu après le départ de la Global Security vers son camp de base en 1004, la Fédération Du Sud entame à son tour sa progression en direction la zone 1209.
Arrivée sur zone 1004 les opérateurs de la GS déposent leurs sacs et sont briefés par leur squad-coordinateur Maedros : La Titanis Corp. a passée un accord avec le gouvernement Altanien qui en échange de Gallium voit son territoire protéger par l’armée privé de la Titanis. Les munitions étant distribuées Star 2 est envoyé en reco.
Avec à sa tête le Groupe Alligator, la longue colonne de la FDS arrive en 1209. En fait, une erreur de navigation à amener la section en 1311, en dehors de la carte. Cet écart ne sera détecté que trop tard.
Le briefing se tient, Cornelius insiste sur la cohésion dans et entre les groupes, les tactiques devant se baser sur une grande agressivité et grande mobilité (ce qui ne sera pas vraiment le cas), il encourage les opérateurs à venir le voir si un élément du jeu ne leur convenait pas (personne ne viendra ni ne se plaindra lorsque Cornelius posa la question tout au long de la journée). Les opérateurs prêtent allégeance au grand leader de la FDS, le Général Marcus, avant de percevoir sifflets, compresses et munitions. Le groupe Alligator est chargé d’installer 3 parapets de protection constitués de bâche tendues sur un câble. Rancor et Goliath sont envoyés en reco. Serval et Saurus assurent un périmètre défensif.
Star 2 en explorant des baraques à l’ouest du terrain, tombe sur une mallette piégée.
Rancor décide de faire cavalier seul après avoir perdu le contact avec Goliath. Manque de chance pour Rancor, Star 1 et Star 3 sont en patrouilles dans le secteur et fondent sur eux et leur cause des pertes décisives, Goliath arrive trop tard et à 2 contre 1 ne tarde pas connaître le même sort que Rancor.
Rancor et Goliath de retour au camp, prennent le relais de la défense. Saurus part planter des pancartes délimitant le secteur sous contrôle FDS, en théorie de 1007 à 1405. Alligator patrouille autour du camp, prêt à partir soutenir Saurus en cas de nécessité.
Saurus sa mission accomplie, accompagne Serval pour tenter de trouver le camp adverse. Alligator est chargé de récupérer des explos en 0708 pour la défense du camp. 30 minutes plus tard Alligator annonce qu’il sont encore loin de l’objectif. Il finiront par rencontrer une habitante, Djana, qui leur proposera un deal. À partir de ce moment, le squad-coordinateur n’aura plus aucune nouvelle d’eux. Serval et Saurus commencent leur progression vers l’endroit supposé du camp adverse. Ils manqueront de peu d’éliminer le squad-coordinateur adverse, et ce n’est pas moins de 4 groupes qui briseront leur attaque.
Rancor décide (?) de scinder ses effectifs en deux sous-groupes. L’un récupère au camp de base, l’autre part en patrouille à l’ouest de la carte. Goupille, le coordinateur Goliath, envoyé récupérer son 4×4, se perd. Il revient plus d’une heure plus tard avec le véhicule, aidé par des groupes FDS pour se sortir d’enlisements successifs. Rancor et Goliath partent en mission de sabotage d’un missile défectueux, au nord. Il n’atteindront jamais le missile car leur chemin croisera celui de Star 2.
A 16:30, la FDS décide de lancer un ultime assaut contre le camp adverse. Les seuls groupe joignables sont Serval et Saurus, qui à peine remis de leur dernier raid doivent repartir. Soap et Seka, arrivés devant la position adverse doivent appeler leur squad-coordinateur pour coordonner un tir d’artillerie. Le QG FDS devant l’absence de nouvelles de ses groupes au contact, décide de déclencher le tir de barrage. Les quatre groupes de la GS passent immédiatement à l’assaut et après avoir éliminés Serval et Saurus, dans une tactique en revers, et perd quelques soldats dans des tirs fratricides. La GS finit par se replier en direction du sud ouest.

Debriefing de Nova, squad-coordinateur de la Global Security

Nomenclature : Squad : constitué de plusieurs groupes de combat GC : groupe de combat (constitué de 8 à 10 opérateurs) HQ / QG : dénomination du bivouac de commandement RP : roleplay GP : gameplay GS : Global Security FDS : Fédération Du Sud
L’escouade déployée sur la zone 78440 comprenait les groupes de combat : Star One, Star Two, Star Three, Star Four, Un reporter de guerre, Le squad-coordinateur et son garde du corps.
La cohésion était excellente dans les GC et présente entre les GC. Les mouvements tactiques : les GC ont été attentifs et volontaire et les déplacements simultanés et manœuvres tactiques ont été plutôt réussis. Les communications : malgré quelques difficultés, dans l’ensemble, les contacts radios ont été efficaces. Les GC me rendaient compte régulièrement et avec clarté. Cela a grandement simplifié la fluidité de la coordination. Le QG / bivouac : placé en hauteur, dans une zone qui nous protégeait suffisamment des attaques grâce au relief, tout en laissant de la place pour nous réunir, et des couverts en cas de retraite. Sa hauteur nous également assurée une liaison radio correcte.
Les points à améliorer : – Mélanger le briefing RP et GP pour l’immersion et le timing.
– Une meilleure formation des opérateurs aux postes clés.
– Assurer une meilleure communication grâce à des radios plus puissantes.
– Une optimisation du livret pour assurer une meilleure lecture de ce dernier : trop d’opérateurs négligent des éléments importants décrits dans le livret.
Les points de victoire ont volontairement été dissimulés pour favoriser le RP. Il faut bien différencier commandement et organisation.
Quand une mission d’éclairage est affectée (Éclairer : recherche de renseignements en évitant le contact avec l’adversaire) et que le groupe ne remonte pas les informations, au passage échoue à sa mission principale, la suite logique est l’immobilité et l’inaction de la totalité du Squad : les missions sont une réaction en chaîne. À noter que le vocabulaire utilisé a été défini lors de l’affectation de la mission.
Le roleplay est une constituante des événements Kaboom-Airsoft et est mal interprété par les participants. Le roleplay c’est l’immersion. Vous êtes dans un univers fictif, et vous plongez dedans pour ressentir des émotions vous propulsant hors de votre zone de confort. Le bon comportement roleplay est de suivre les ordres, d’avoir un air solennel lors d’une exécution (et donc de ne pas rire à gorge déployée), de dire «lors de mon dernier déploiement (…)» au lieu de «lors de ma dernière opé MilSim j’ai (…)». Dites «chef, mon groupe est fatigué et a besoin de repos» ou encore «mes gars ont hâte d’en découdre, envoyez nous au front» plutôt que de ne pas communiquer, de râler dans son coin ou le lendemain. Dans la même idée, «mon GC est à sec, pouvez-vous demander un parachutage de munition ?» plutôt que «j’ai pu d’billes, j’suis pas prêt».
Vous jouez le rôle de militaires, dans des factions clairement identifiées comme militaire.
Tout cela est très clairement indiqué dans le livret de l’opérateur, ceux qui viennent, en ne respectant pas les règles risque de voir leur prochaine candidature ne pas être approuvée, sans distinction ni favoritisme. Dommage s’ils ne comprennent pas. Nous nous devons d’avancer et pour ça l’implication et des valeurs communes sont indispensables.
Spéciales dédicaces :
Star One qui se perd hors terrain lors d’une mission capitale. À ce demander si le radio référent du groupe à le sens de l’orientation.
Star Two qui conteste la plupart des instructions et qui ne reviendra que beaucoup trop tard de sa mission d’éclairage du HQ adverse, faisant manquer un assaut massif GS sur ce dernier.
Star Three qui prend le HQ comme une cour de récré et qui prend tout son temps lors des déploiements missions.
Star Four pour le nombre d’opérateurs n’ayant pas lu le livret.
Micka, notre reporter, qui n’arrive pas à faire décoller son drone lors des missions.
Les médailles :
Star One pour son volontariat, les performances de son medic.
Star Two, les frageurs du squad, qui ont sorti les GC FDS à la pelle même si ce n’était pas l’objectif.
Star Three qui malgré que ce soit leur première OP MilSim, s’est révélé un élément de valeur, suivant les instructions sans rechigner, tout en se montrant plutôt RP.
Star Four, qui est LE groupe du game GS. Son coordinateur, Kirsov, a été un soutien, son comportement exemplaire, il a toujours cherché à rendre compte, en passant par le portable quand les radios ne passaient pas.
Micka pour l’immersion et le dynamisme qu’il a insufflé de part ses mini-interviews et son comportement.
Pour ma part, j’ai passé une bonne journée riche en émotions, avec des équipes pro-actives. L’ensemble est positif.
Nova out

RetEx de Cornelius, squad-coordinateur FDS

Problème : L’absence de communication passé 300 mètres entre mes groupes de combat et moi. La faute au relief accidenté du terrain, il a considérablement contrarié le bon déroulement de l’OP. Aucune radio ne passait, y compris notre Motorola GP340. Solutions : 2 radios 10 watts viennent d’être commandées. Des relais radio vont être testés. Ils permettront d’étendre la zone des comm. L’objectif est de parvenir à avoir des comm effectives sur la totalité du terrain. La seule limitation est le budget.

Problème : Le placement hors zone de combat du camp de base FDS, suite à une erreur de navigation. Solutions : Le recours systématique au GPS. Chaque opérateur radio aura aussi une appli sur son smart phone qui informera son QG de sa localisation en temps réel.
Problème : Les longues recherches pour trouver l’adversaire. Solution : Les opérateurs radio auront une appli «détecteur d’ennemi». Le groupe sera alerté s’il se situe à moins de 150 mètres d’un groupe adverse.
Les problèmes de communication, via smart phones, entre les autorités du jeu pour la synchronisation des missions. Solution : Installation des camps dans des zones suffisamment couvertes par le réseau.
Les malentendus dans les ordres de mission. En effet, ce n’était pas la première fois que les ordres n’étaient pas correctement interprétés. Solutions : Avant la mission montrer des photos des items, les opérateurs demandant aussi confirmation en envoyant une photo de l’item trouvé.
Problème : Les actions players/fraggers qui viennent malgré les avertissements répétés sur le caractère MilSim de l’OP. Ils s’attendent à tirer plus de billes, bâclent les règles de soins, ne respectent pas les quotas de pertes, pensent que la topographie c’est bien mais des repères tous les 50 mètres c’est mieux, prennent des libertés avec la hiérarchie, etc. Solution: Badass Workshop (entraînements/coach/missions) pour éviter les déceptions. Kaboom va revenir à un jeu plus qualitatif au détriment s’il le faut de la quantité, le coût risque d’être plus élevé afin de compenser le manque d’opérateurs.
Problème : La cohésion au sein des groupes étaient forte, par contre certains groupes ne souhaitaient pas ou n’avaient l’habitude d’agir de concert avec les autres groupes. Solution : Badass Workshop.
Le décalage entre les joueurs désirant du roleplay et ceux n’en voulant pas. Ainsi que la différence entre les joueurs qui réclame du roleplay et leur absence totale d’implication. Il se trouve que le roleplay donne un caractère plus intense à la situation que vivent les opérateurs. Alors plutôt que de baisser le niveau pour aller dans le sens de la facilité, nous allons au contraire encourager les joueurs à faire un effort. C’est dans leur intérêt ludique.
Le laxisme de certains coordinateurs, qui rappelons-le sont responsables de leurs opérateurs, sur le respect des règles du jeu (transport des blessés en courant, cumul des rôles de radio et médic, non respect des quotas de pertes, soins express, etc.). Solution : Les opérateurs témoins ou victimes de ces manquements doivent prévenir au plus vite (pas à la fin de l’OP) autorité du jeu.
Mise en route laborieuse. Solution : les groupes prêts rapidement n’attendront plus les autres.
Le terrain d’AMA FRANCE a un gros potentiel, celui des groupes a besoin d’être développé si l’on veut des OP de qualité. Les coordinateurs pourront pleinement se concentrer sur leurs missions grâce à des radiocommunications effectives. Fort de cette expérience et comme d’habitude, Kaboom va prendre les mesures nécessaires afin que la prochaine OP se passe dans des conditions toujours meilleures.